Pour faire suite à l'article de La République de Seine-et-Marne sur l’extension exponentielle du ParkA5 sur Moissy-Cramayel et Réau, article ici >> nous avons décidé de réagir et vous proposons de donner votre avis via cette petite enquête sur Twitter ici >> (ou dans le menu à droite) Merci d'avance ! L'équipe de Sénart Citoyens
Collectif citoyen sur l’agglomération de Sénart, et bien plus encore... #environnement, #citoyenneté, #Seine-et-Marne
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Sondage sur Twitter, Pour ou contre la logistique XXL
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Ecodrop lance sa campagne de lutte contre les déchets sauvages !
On estime le nombre de déchets sauvages provenant du secteur du BTP jetés dans la nature à 50 millions de tonnes par an soit environ 130 000 tonnes par jour ! La mission principale d’Ecodrop est de réduire significativement ce nombre en offrant des solutions aux artisans du Bâtiment. Aujourd’hui, nous souhaitons travailler avec tous les citoyens et collectivités afin de dépolluer nos paysages !
Aujourd’hui, nous vous mettons à contribution : Nous lançons une grande opération citoyenne de lutte contre ces décharges.
Vous êtes nos yeux. Parcourez nos campagnes, nos routes, nos forêts, et signalez les lieux de décharge. Nous nous engageons à les communiquer aux autorités compétentes pour qu’elles prennent en charge leur traitement.
Plus d'infos sur : www.ecodrop.net/defiecodrop
Aujourd’hui, nous vous mettons à contribution : Nous lançons une grande opération citoyenne de lutte contre ces décharges.
Vous êtes nos yeux. Parcourez nos campagnes, nos routes, nos forêts, et signalez les lieux de décharge. Nous nous engageons à les communiquer aux autorités compétentes pour qu’elles prennent en charge leur traitement.
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Sénart, "L'excellence logistique" à sens unique ?
Au-delà des risques industriels induits par ce second bâtiment en attente de classement Seveso bas à Moissy-Cramayel dans le parc d’activités Les Chevrons, ex-PSA (ce qui ne devrait pas poser beaucoup de problème vue l’engagement de nos élus vers cette fameuse « excellence logistique » et un troisième bâtiment pointe son nez, c'est l'ambition de Prologis...)
Le journal Le Parisien du 05 février relate, avec les investigations de l'association ADIR l’augmentation du trafic de camions due à la multiplication des entrepôts dans le secteur.
"370 768 camions par an générés par les sites logistiques du parc Les Chevrons et du parc de l’A5"
Le journal Le Parisien du 05 février relate, avec les investigations de l'association ADIR l’augmentation du trafic de camions due à la multiplication des entrepôts dans le secteur.
![]() |
Le Parisien | Marine Legrand | 05 février 2017 Lire l'article ici >> |
C'est ce que nous annonce l'article. Mais nous ne sommes qu'au début de la commercialisation du parc qui devrait à terme couvrir près de 200 ha (nous n'en sommes même pas au tiers)
Quelle vision du trafic en 2025 ?
Il serait bien également de ne pas oublier le trafic de l'autre coté de la commune avec Prologis Chanteloup (60 ha, qui ne tardera pas à bientôt rejoindre le parc A5) et Prologis Coliposte et ses centaines de camions / jour.
Et nous ne parlons même pas du volume de camion généré par notre décharge exploité par ECT, ICPE également, mais dans le domaine des déchets "inertes" cette fois, reconduite jusqu'à décembre 2018.
Sénart, un territoire vert ? Peut-être, mais pas pour son bilan carbone
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Vous reprendrez bien un peu de déchets...
Une immense déception pour les associations environnementales Seine-et-Marnaise et en particulier pour les habitants de Sénart.
Les multiples demandes de la société ECT pour prorogation de l’exploitation de l’ISDI de Moissy-Cramayel / Combs la ville ont toutes étés validées par notre Préfet. Dans un premier temps à décembre 2016 puis décembre 2018, et cela dans la plus grande discrétion.
Un véritable scandale puisqu’il a été voté en juin 2015 dans le cadre du PREDEC (Plan de Prévention et de gestion des Déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics) un moratoire de 3 ans sur les stockages en Seine-et-Marne.
Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait également une limitation des volumes et imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes.
La Loi Grenelle 2 une fois de plus piétinée ?
L’article 202 de la loi Grenelle 2, « portant engagement national pour l’environnement », a rendu obligatoire la mise en application de plans de gestion des déchets de chantiers.
Mais à la lecture de l'Arrêté Préfectoral n° 2016/DRIEE/UT/012 du 11 février 2016 prorogeant l'exploitation de cette installation à décembre 2018, il y à de quoi ce poser la question.
- - Page 2/7 "Considérant que la demande d'ECT est compatible avec le PREDEC" ?
Cela manque un peu d'argument... - - Page 3/7 - Article 3
"Volume de stockage : 2 621 210 m3 (soit environ 5 242 420 de tonnes)"
Nous sommes loin des 4 000 000 de tonnes max, après moratoire inscrit au PREDEC !
Et ce n'est pas tout...
En signant cet arrêté, notre Préfet à également validé l'introduction de quelques déchets jusqu'à présent interdits sur ce site (voir et comparer avec le précédent Arrêté 2012/DDT/SEPR/64)
A savoir :
- "Déchets de matériaux à base de fibre de verre" code déchet : 10 11 03
- "Emballage en verre triés" Code déchet : 15 01 07
- "Verre triés" Code déchet : 19 12 05
Ces trois codes nous font un peu peur car les deux premiers ont parfois étés mal "interprétés"
Le premier par de l'amiante et le second par des contenants ayant accueillis des produits pas très recommandables.
Et si ont piétinait encore un peu plus...
Après les engagements de la COP21 qui fondent au soleil, des boues toxiques dans les Calanques, les déchets radioactifs à Bures, en Seine-et-Marne à Villeparisis, voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le PREDEC et demande son annulation en justice ?
A notre connaissance ce plan est toujours en vigueur, comment expliquer un tel revirement et de telles validations ? Il s’agissait du premier PREDEC adopté en France, qui devait servir de modèle !
Si vous désirez réagir, vous exprimer, Signez la pétition pour la fermeture de l'ISDI de Moissy-Cramayel et le maintien du PREDEC en Ile-de-France, ici ou sur le logo ci-dessus >>
Articles & documents liés, ou pour en savoir plus,
- Arrêté Préfectoral n° 2016/DRIEE/UT/012 du 11 février 2016
- Arrêté Préfectoral n° 2012/DDT/SEPR/64
- Le PREDEC adopté en juin 2015
- Le JGP, "le préfet souhaite obtenir l’annulation du Predec"
- La Seine-et-Marne, poubelle des chantiers d'Ile-de-France ?
- INERIS - Liste des codes déchets
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Le collectif Sénart Citoyens dans La République de Seine-et-Marne
![]() |
La République de Seine-et Marne - N°7722 du 29/02/2016Pour la fermeture du site de Moissy-Cramayel / Combs la Ville et le respect du PREDEC
|
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Ensemble exigeons la fermeture de la décharge ECT de Moissy-Cramayel
Adressée à Préfet de région d'Ile de France, M. Jean-François Carenco, elle lui demande le fermeture de la décharge ECT de Moissy-Cramayel et le respect du Predec (Plan régional de prévention et de gestion des déchets de chantiers) voté à l’unanimité en juin 2015, pour lequel il demande une annulation en justice.
Demande incompréhensible et irresponsable qui ne fera qu’accentuer le déséquilibre déjà immense avec les autres départements de la Grand-Couronne.
Parce nous avons aujourd'hui dépassé les 2 000 000 de m3 rien que sur le site de Moissy-Cramayel / Combs la Ville, c'est une obligation morale et sanitaire de mettre fin à ce scandale, Merci !
Signez cette pétition, ici >>
NB: Merci Didier pour ton soutien et tes actions
L'équipe de Sénart Citoyens
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Le changement (climatique) c'est maintenant
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Pour la Cop 21, La Seine-Saint-Denis se met donc sur son 31
Le long des routes et autoroutes franciliennes, véritables déchetteries à ciel ouvert en certains endroits. En particulier sur l’autoroute A1 qui relie la capitale à l’aéroport de Roissy, une campagne de communication et un grand nettoyage est en cours. Une chose est sûre, elle sera bouclé avant le 30 novembre, début de la Cop 21, la Conférence pour le climat.
Et avec 195 pays participants, une cinquantaine de chefs d’Etats, 3.000 journalistes et 40.000 personnes attendus, la Cop 21 braquera les caméras du monde entier sur Paris et plus précisément sur la Seine-Saint-Denis, principal secteur de l’événement, de Roissy où atterriront les officiels au parc des expositions du Bourget, centre officiel des débats.
Officiellement, ces efforts n’ont rien à voir avec la Cop 21 mais "visent juste à améliorer le quotidien des habitants de Seine-Saint-Denis"
Une opération de nettoyage qui à tout de même débloqué 5 millions d’euros sur le budget de l'Etat et permis le ramassage de 25.000 tonnes de déchets sur le réseau autoroutier nord-francilien.
Coincidence ? ou RoboCop21 est passé par la ?
Et avec 195 pays participants, une cinquantaine de chefs d’Etats, 3.000 journalistes et 40.000 personnes attendus, la Cop 21 braquera les caméras du monde entier sur Paris et plus précisément sur la Seine-Saint-Denis, principal secteur de l’événement, de Roissy où atterriront les officiels au parc des expositions du Bourget, centre officiel des débats.
Officiellement, ces efforts n’ont rien à voir avec la Cop 21 mais "visent juste à améliorer le quotidien des habitants de Seine-Saint-Denis"
Une opération de nettoyage qui à tout de même débloqué 5 millions d’euros sur le budget de l'Etat et permis le ramassage de 25.000 tonnes de déchets sur le réseau autoroutier nord-francilien.
Coincidence ? ou RoboCop21 est passé par la ?
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Alternatiba Sénart 77, Un village éphémère contre le réchauffement climatique

Une quinzaine d’associations locales et départementales seront présente, un rassemblement pédagogique mais aussi festif pour mieux comprendre les enjeux climatiques et les solutions alternatives qui existent déjà, et fonctionnent !
Rendez-vous donc dimanche 11 octobre à Savigny le Temple. Au programme: musiques, danses, ateliers, exposants, débats (entrée gratuite).
Elle se déroulera le dimanche 11 octobre 2015 à Savigny-le-Temple, dans le quartier de la gare (RER D) de 10h à 18h.
Pour en savoir plus sur l'événement Alternatiba et le collectif Alternatiba Sénart 77, cliquez ici >>
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Fessenheim: Annonces, Couacs & Réalité
La centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du territoire (mise en service en 1977), fermera en 2018. C'est ce qu'a annoncé la ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, mardi 8 septembre lors d'une visite à Strasbourg.
Bien, mais il ne faut pas oublier que sur les 19 centrales en exploitation en France, celle-ci a l'originalité d'avoir également des actionnaires allemands et suisses, et EDF n’est pas resté inactif au cours des dernières années, l’électricien y a investi plus de 600 millions d'euros.
Les effets d'annonce c'est bien mais c’est sans compter les cinq milliards d’euros d’indemnités réclamées par EDF et les opérateurs étrangers -l’Allemand EnBW et les suisses Alpiq, Axpo et BKW- co-actionnaires de Fessenheim à l’Etat au titre de la fermeture de la centrale.
Pourtant il y a urgence. Cette centrale fuit de partout, incidents à répétition, parce qu'elle est en zone sismique, parce qu'elle est inondable.
Enfin, il va falloir reclasser les 2.000 employés, dont aucun ne sera laissé sans emploi, s’était engagé François Hollande.
Dans les vingt prochaines années, environ 300 réacteurs devront être démantelés dans le monde. Autant dire que la France a tout intérêt à faire ses preuves et il va aussi falloir trouver des solutions pour stocker les matériels et les liquides radioactifs.
Bref, il va falloir plus que des effets d'annonces et un réelle politique énergétique pour sortir de cette impasse qui pour l'instant n'est ni plus ni moins qu'une bataille politico-financière qui n'a que faire du développement durable.
Marc de Sénart Citoyens
Bien, mais il ne faut pas oublier que sur les 19 centrales en exploitation en France, celle-ci a l'originalité d'avoir également des actionnaires allemands et suisses, et EDF n’est pas resté inactif au cours des dernières années, l’électricien y a investi plus de 600 millions d'euros.
Les effets d'annonce c'est bien mais c’est sans compter les cinq milliards d’euros d’indemnités réclamées par EDF et les opérateurs étrangers -l’Allemand EnBW et les suisses Alpiq, Axpo et BKW- co-actionnaires de Fessenheim à l’Etat au titre de la fermeture de la centrale.
Pourtant il y a urgence. Cette centrale fuit de partout, incidents à répétition, parce qu'elle est en zone sismique, parce qu'elle est inondable.
Enfin, il va falloir reclasser les 2.000 employés, dont aucun ne sera laissé sans emploi, s’était engagé François Hollande.
Dans les vingt prochaines années, environ 300 réacteurs devront être démantelés dans le monde. Autant dire que la France a tout intérêt à faire ses preuves et il va aussi falloir trouver des solutions pour stocker les matériels et les liquides radioactifs.
Bref, il va falloir plus que des effets d'annonces et un réelle politique énergétique pour sortir de cette impasse qui pour l'instant n'est ni plus ni moins qu'une bataille politico-financière qui n'a que faire du développement durable.
Marc de Sénart Citoyens
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Documentaire France 2 - La Seine-et-Marne ne veut plus être seule à gérer les déchets de la région parisienne
Pour l'entreprise ECT, propriétaire de la décharge, le marché est juteux : un mètre carré de déchet rapporte cinq euros, et on empile jusqu'à plus soif.Plus d'info sur le site de "France Télévision" ici >>
Nos articles sur le sujet à Sénart, ici>>
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Le 1er juin, le Gouvernement simplifie la vie des installations classées
Le 1er juin, le Gouvernement simplifie la vie des installations classées avec de nouvelle mesures de simplification pour les entreprises industrielles : suppression de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAPhttps://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23497), réduction de la fréquence d'analyse des rejets, et le même jour le retour de la pastille écologique ! Allez comprendre !
Il est sur qu'il est plus facile de taxer et de culpabiliser le citoyen lambda que nos gros pollueurs nationaux (ArcelorMittal, Engie, Lafarge, EDF, Total) ou grosse firme du CAC 40 !
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Diagnostic de l'état de santé de la biodiversité francilienne
Extrait de l’édito de Liliane Pays, Présidente de Natureparif
"Ce Diagnostic réalisé par Natureparif à la demande de la Région Île-de-France dresse non seulement un état des lieux complet des différents milieux (humides, forestiers, ouverts), mais s’attarde aussi sur le «cas particulier du cœur d’agglomération», enjeu fort des prochaines années.
Ce territoire, qui regroupe Paris et sa petite couronne, constitue un défi pour la préservation voire la restauration de la diversité biologique tant les conditions sont dégradées : imperméabilisation des sols, faible disponibilité en espace, sols secs et pollués.... la pression anthropique n’a ici jamais été aussi forte. Celle-ci se ressent également au-delà du cœur d’agglomération, dans les départements de la grande couronne.
C’est ici que se situe le berceau de l’activité agricole francilienne, laquelle a été profondément bouleversée au cours du dernier demi-siècle avec l’arrivée de l’agriculture intensive. Grosse utilisatrice de pesticides et autres intrants, celle-ci a aussi favorisé l’apparition des grandes exploitations et leur corollaire, la monoculture. Avec pour conséquences aujourd’hui, l’uniformisation des communautés d’espèces dans les milieux agricoles."
Un document très intéressant et instructif que vous pouvez retrouver sur www.naturparif.fr - ou ici >>
"Ce Diagnostic réalisé par Natureparif à la demande de la Région Île-de-France dresse non seulement un état des lieux complet des différents milieux (humides, forestiers, ouverts), mais s’attarde aussi sur le «cas particulier du cœur d’agglomération», enjeu fort des prochaines années.
Ce territoire, qui regroupe Paris et sa petite couronne, constitue un défi pour la préservation voire la restauration de la diversité biologique tant les conditions sont dégradées : imperméabilisation des sols, faible disponibilité en espace, sols secs et pollués.... la pression anthropique n’a ici jamais été aussi forte. Celle-ci se ressent également au-delà du cœur d’agglomération, dans les départements de la grande couronne.
C’est ici que se situe le berceau de l’activité agricole francilienne, laquelle a été profondément bouleversée au cours du dernier demi-siècle avec l’arrivée de l’agriculture intensive. Grosse utilisatrice de pesticides et autres intrants, celle-ci a aussi favorisé l’apparition des grandes exploitations et leur corollaire, la monoculture. Avec pour conséquences aujourd’hui, l’uniformisation des communautés d’espèces dans les milieux agricoles."
Un document très intéressant et instructif que vous pouvez retrouver sur www.naturparif.fr - ou ici >>
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Atlas de la Biodiversité Communale : le guide à mettre entre toutes les mains
Attendu depuis 2010, le document de référence concernant les Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) vient d'être publié.
Ce guide offre des recommandations aux acteurs territoriaux afin d’élaborer leur propre Atlas de la Biodiversité : un atlas qui servira aux élus, aux services communaux, aux acteurs socio-professionnels et aux habitants !
Donner des pistes, des recommandations, rappeler des points à ne pas oublier, c’est un outil pertinent puisque bien connaître la biodiversité localement est essentiel pour assurer la transition écologique de nos territoires. (300 communes s'y sont déjà engagées depuis 2010)
Consultez / Téléchargez le Guide ABC, ici >>
Ce guide offre des recommandations aux acteurs territoriaux afin d’élaborer leur propre Atlas de la Biodiversité : un atlas qui servira aux élus, aux services communaux, aux acteurs socio-professionnels et aux habitants !
Donner des pistes, des recommandations, rappeler des points à ne pas oublier, c’est un outil pertinent puisque bien connaître la biodiversité localement est essentiel pour assurer la transition écologique de nos territoires. (300 communes s'y sont déjà engagées depuis 2010)
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Biodiversité, l'essentielle différence #DATAGUEULE 24
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Les industriels du déchet peuvent se frotter les mains
Nous apprenons que M. Huchon attendra juin 2015 pour mettre le vote du PREDEC à l’ordre du jour.
Une aberration lorsque l'on sait que d’ici à 2026, le flot annuel de déchets augmentera de 35 %, sous l’impact de la construction du réseau de transport du Nouveau Grand Paris (prolongements et créations de lignes) et des autres réalisations prévues par Île-de-France 2030 : 25 nouveaux quartiers urbains, plus de 70 nouvelles gares… Résultat : les experts prédisent une saturation des décharges d’ici cinq ans. Le compte à rebours est enclenché, mais point de discours fataliste. Après tout, la Flandre recycle deux fois plus de déchets que l’Île-de-France. Des solutions existent et le plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), qui entrera en application cette année, doit les coordonner. La Région est aux commandes du chantier. Après les conclusions de l'enquête publique, le plan sera définitivement approuvé en juin 2015……
Avec la construction de 70.000 logements par an, Grand Paris express, les chantiers franciliens vont se multiplier d'ici à 2030 et engendrer des millions de tonnes de gravats. Pour éviter la saturation des décharges, un mot d’ordre : réemployer ! C'est l'objectif du plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), projet voté en 2014 par la Région
Pour la seule année 2013, les déchets du secteur du bâtiment s’élevaient à 24 millions de tonnes en Île-de-France. S’ils étaient empilés sur la pelouse du Stade de France, ils culmineraient à 700 mètres de haut ! Or seul un quart de cet immense tas est recyclé. Le reste est déversé en décharge, ou utilisé pour le remblayage des carrières. Sans compter les déchets jetés en dépôt sauvage.
Une aberration lorsque l'on sait que d’ici à 2026, le flot annuel de déchets augmentera de 35 %, sous l’impact de la construction du réseau de transport du Nouveau Grand Paris (prolongements et créations de lignes) et des autres réalisations prévues par Île-de-France 2030 : 25 nouveaux quartiers urbains, plus de 70 nouvelles gares… Résultat : les experts prédisent une saturation des décharges d’ici cinq ans. Le compte à rebours est enclenché, mais point de discours fataliste. Après tout, la Flandre recycle deux fois plus de déchets que l’Île-de-France. Des solutions existent et le plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), qui entrera en application cette année, doit les coordonner. La Région est aux commandes du chantier. Après les conclusions de l'enquête publique, le plan sera définitivement approuvé en juin 2015……
Avec la construction de 70.000 logements par an, Grand Paris express, les chantiers franciliens vont se multiplier d'ici à 2030 et engendrer des millions de tonnes de gravats. Pour éviter la saturation des décharges, un mot d’ordre : réemployer ! C'est l'objectif du plan « Prévenir et gérer les déchets de chantiers » (Predec), projet voté en 2014 par la Région
Pour la seule année 2013, les déchets du secteur du bâtiment s’élevaient à 24 millions de tonnes en Île-de-France. S’ils étaient empilés sur la pelouse du Stade de France, ils culmineraient à 700 mètres de haut ! Or seul un quart de cet immense tas est recyclé. Le reste est déversé en décharge, ou utilisé pour le remblayage des carrières. Sans compter les déchets jetés en dépôt sauvage.
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Le stockage de déchets inertes change de cadre réglementaire
Le 1er janvier 2015, les installations de stockage de déchets
inertes (ISDI) passeront sous le régime des Installations classées pour
la protection de l’environnement (ICPE).
Une évolution réglementaire portée par un décret et deux arrêtés notamment destinée à mieux contrôler les ISDI.
Une évolution réglementaire portée par un décret et deux arrêtés notamment destinée à mieux contrôler les ISDI.
L’objectif du décret n°2014-1501 du 12 décembre 2014, qui porte ce changement de statut, est double. Selon le Ministère de l’écologie, il permet « d’améliorer la cohérence de la police administrative sur les installations de stockage et de sanctionner plus facilement les ISDI illégales ».
Les ISDI seront ainsi désormais soumises aux contrôles des inspecteurs des ICPE, qui ont un pouvoir de sanction. Le passage d’un régime d’autorisation spéciale à un régime d’enregistrement ICPE permet aussi de simplifier et d’accélérer les démarches et procédures préalables à l’ouverture des nouvelles ISDI. Le décret prévoit également, à l’instar des carrières, de limiter dans le temps les ISDI. Il stipule ainsi que « les enregistrements relatifs aux installations de stockage de déchets inertes sont délivrés pour une durée limitée, fixent le volume maximal de déchets stockés, la quantité de déchets inertes maximale annuelle admissible et le type de déchets inertes admissibles sur site ».
Le décret est complété par deux arrêtés. Le premier fixe les conditions d’admission des déchets dans les ISDI. Une attention particulière est ainsi donnée « au contrôle des déchets réceptionnés dans les ISDI pour qu’il ne s’agisse effectivement que de déchets inertes et qu’elles n’accueillent pas indûment des déchets non inertes (plâtre,…) ou contaminés (métaux lourds et hydrocarbures notamment) », explique le Ministère de l’écologie. Le second arrêté fixe quant à lui les prescriptions techniques applicables à l’exploitation des ISDI.
La publication du décret et des deux arrêtés s’accompagne de l’abrogation des textes touchant les installations de stockage des déchets inertes qui prévalaient jusqu’ici.
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L'Ile-de-France n'est pas vraiment dans l'objectif "Territoires éco-exemplaires"
Suite à l’appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »
LES 3 R : RÉDUIRE – RÉUTILISER – RECYCLER
Un plan déchets pour évoluer vers une économie circulaire lancé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), et le soutien de l’Ademe a été lancé en juillet dernier, il incitait les collectivités territoriales à engager des projets de réduction, valorisation ou réemploi des déchets.
58 territoires lauréats de l'appel à projets ont été dévoilés par Ségolène Royal le mardi 23 décembre.
Pour l'Ile-de-France; seul le Conseil général de l'Essonne avec le Syndicat mixte intercommunal d'exploitation et de valorisation des déchets de la région de Rungis à proposé quelque chose.
Un plan déchets ambitieux et prometteur pour évoluer vers une économie circulaire, tendant à impliquer, et développer un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants.
Quelques extraits
"Les grands objectifs de la politique sur les déchets"
- Réduire le volume de déchets ménagers, par des actions de prévention, de 7% et stabiliser le volume des déchets des activités économiques d’ici 2020 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation des déchets non dangereux, en particulier les biodéchets, pour atteindre 55% en 2020 et 60% en 2025 ;
- Valoriser 70% des déchets du BTP d’ici 2020 ;
- Réduire de 30% les quantités mises en décharge en 2020 et 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation énergétique des déchets non valorisables et résultant d’une opération de tri.
"Vivre dans un « territoire zéro gaspillage zéro déchet"
- Sur le territoire « zéro gaspillage zéro déchet », tous les acteurs, collectivités, citoyens, entreprises,
associations, sont informés et impliqués dans la réflexion et participent à la réduction du gaspillage
et des déchets. Le dialogue est constant pour identifier des moyens d'agir et de réduire chaque type
de déchets.
- Les collectivités ont un rôle particulier vis-à-vis des citoyens qu’elles doivent informer des
coûts de la gestion des déchets et des gains réalisés en évitant le gaspillage, en réduisant les
déchets et en les valorisant. Les taxes locales pour l'enlèvement des ordures ménagères
récompensent les réductions accomplies en étant, par exemple, proportionnelles au volume de
déchets produit.
Les acteurs du territoire, ménages et acteurs économiques, doivent réduire au maximum leur
production de déchets, pour cela :
- ils évitent le gaspillage alimentaire en n'achetant que les quantités nécessaires, en veillant aux dates de péremption, en cuisinant les restes ;
- ils achètent des produits à longue durée de vie : solides, réparables... ou des produits d'occasion,
et ne les renouvellent pas prématurément ;
- ils revendent ou donnent leurs objets plutôt que de les jeter et ont recours à la location, au prêt,
au partage, aux systèmes de consigne : ils pratiquent des politiques d’achat responsables et
développent l’éco-conception pour leurs produits.
Pour valoriser leurs déchets, ils veillent à bien les trier :
- ils compostent leurs biodéchets, ou les jettent dans une poubelle à part, qui fait l'objet d'une
collecte séparée ;
- ils trient leurs emballages et papiers ;
- ils rapportent dans des bornes ou en déchèterie leurs textiles, appareils électroniques, piles,
meubles...).
Le « zéro gaspillage zéro déchet », un mouvement déjà engagé en France : l’exemple de
En lien avec Zero Waste France et Lille Métropole Communauté Urbaine, la ville de Roubaix
construit un projet zéro déchet autour de cinq volets :
- les citoyens : la ville propose aux habitants de mettre en place, avec une subvention à l’achat,
des composteurs individuels pour ceux qui disposent d’un jardin ou des lombricomposteurs
individuels pour les autres. Par ailleurs, depuis cet automne, 101 familles participent au défi de
réduire de 50% leur production de déchets par an ; celles qui y parviendront obtiendront un
remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.
- les bâtiments publics et les écoles : des actions concrètes sont mises en place pour réduire les
déchets de la mairies et de ses annexes (remplacement des bouteilles d’eau plastiques par des
carafes, réduction massive de la consommation de papier, etc.). La réduction des déchets dans
les établissements scolaires s’appuie notamment sur une limitation du gaspillage alimentaire
dans les cantines et une valorisation des biodéchets.
- les associations : les nombres associations de la ville se mobilisent pour animer des zones
d’apport volontaire de biodéchets et des ateliers de réparation.
- les commerces : plusieurs commerces de la ville se sont engagés à réduire l’emballage et la
distribution de sacs plastiques et développent le label « mon commerçant m’emballe
durablement ».
- les entreprises : la ville de Roubaix prévoit de lancer des appels à projet territoriaux permettant
d’accompagner financièrement les entreprises souhaitant modifier leur process et réduire
quantitativement et qualitativement leurs déchets.
En savoir plus sur cet appel à projet, "La transition énergétique pour la croissance verte" cliquez-ici >>
LES 3 R : RÉDUIRE – RÉUTILISER – RECYCLER
Un plan déchets pour évoluer vers une économie circulaire lancé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE), et le soutien de l’Ademe a été lancé en juillet dernier, il incitait les collectivités territoriales à engager des projets de réduction, valorisation ou réemploi des déchets.
58 territoires lauréats de l'appel à projets ont été dévoilés par Ségolène Royal le mardi 23 décembre.
Pour l'Ile-de-France; seul le Conseil général de l'Essonne avec le Syndicat mixte intercommunal d'exploitation et de valorisation des déchets de la région de Rungis à proposé quelque chose.
Un plan déchets ambitieux et prometteur pour évoluer vers une économie circulaire, tendant à impliquer, et développer un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants.
Quelques extraits
"Les grands objectifs de la politique sur les déchets"
- Réduire le volume de déchets ménagers, par des actions de prévention, de 7% et stabiliser le volume des déchets des activités économiques d’ici 2020 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation des déchets non dangereux, en particulier les biodéchets, pour atteindre 55% en 2020 et 60% en 2025 ;
- Valoriser 70% des déchets du BTP d’ici 2020 ;
- Réduire de 30% les quantités mises en décharge en 2020 et 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;
- Augmenter la valorisation énergétique des déchets non valorisables et résultant d’une opération de tri.
"Vivre dans un « territoire zéro gaspillage zéro déchet"
- Sur le territoire « zéro gaspillage zéro déchet », tous les acteurs, collectivités, citoyens, entreprises,
associations, sont informés et impliqués dans la réflexion et participent à la réduction du gaspillage
et des déchets. Le dialogue est constant pour identifier des moyens d'agir et de réduire chaque type
de déchets.
- Les collectivités ont un rôle particulier vis-à-vis des citoyens qu’elles doivent informer des
coûts de la gestion des déchets et des gains réalisés en évitant le gaspillage, en réduisant les
déchets et en les valorisant. Les taxes locales pour l'enlèvement des ordures ménagères
récompensent les réductions accomplies en étant, par exemple, proportionnelles au volume de
déchets produit.
Les acteurs du territoire, ménages et acteurs économiques, doivent réduire au maximum leur
production de déchets, pour cela :
- ils évitent le gaspillage alimentaire en n'achetant que les quantités nécessaires, en veillant aux dates de péremption, en cuisinant les restes ;
- ils achètent des produits à longue durée de vie : solides, réparables... ou des produits d'occasion,
et ne les renouvellent pas prématurément ;
- ils revendent ou donnent leurs objets plutôt que de les jeter et ont recours à la location, au prêt,
au partage, aux systèmes de consigne : ils pratiquent des politiques d’achat responsables et
développent l’éco-conception pour leurs produits.
Pour valoriser leurs déchets, ils veillent à bien les trier :
- ils compostent leurs biodéchets, ou les jettent dans une poubelle à part, qui fait l'objet d'une
collecte séparée ;
- ils trient leurs emballages et papiers ;
- ils rapportent dans des bornes ou en déchèterie leurs textiles, appareils électroniques, piles,
meubles...).
Le « zéro gaspillage zéro déchet », un mouvement déjà engagé en France : l’exemple de
Roubaix
En lien avec Zero Waste France et Lille Métropole Communauté Urbaine, la ville de Roubaixconstruit un projet zéro déchet autour de cinq volets :
- les citoyens : la ville propose aux habitants de mettre en place, avec une subvention à l’achat,
des composteurs individuels pour ceux qui disposent d’un jardin ou des lombricomposteurs
individuels pour les autres. Par ailleurs, depuis cet automne, 101 familles participent au défi de
réduire de 50% leur production de déchets par an ; celles qui y parviendront obtiendront un
remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.
- les bâtiments publics et les écoles : des actions concrètes sont mises en place pour réduire les
déchets de la mairies et de ses annexes (remplacement des bouteilles d’eau plastiques par des
carafes, réduction massive de la consommation de papier, etc.). La réduction des déchets dans
les établissements scolaires s’appuie notamment sur une limitation du gaspillage alimentaire
dans les cantines et une valorisation des biodéchets.
- les associations : les nombres associations de la ville se mobilisent pour animer des zones
d’apport volontaire de biodéchets et des ateliers de réparation.
- les commerces : plusieurs commerces de la ville se sont engagés à réduire l’emballage et la
distribution de sacs plastiques et développent le label « mon commerçant m’emballe
durablement ».
- les entreprises : la ville de Roubaix prévoit de lancer des appels à projet territoriaux permettant
d’accompagner financièrement les entreprises souhaitant modifier leur process et réduire
quantitativement et qualitativement leurs déchets.
En savoir plus sur cet appel à projet, "La transition énergétique pour la croissance verte" cliquez-ici >>
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Quand EDF délocalise ses émission de CO2
EDF communique très largement sur ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais ses discours collent mal avec la réalité. Car si l’entreprise réduit ses émissions de CO2 en France, elle les augmente en Europe de l’Est.
Une stratégie qui pose la question du rôle de l’Etat français (actionnaire à 84%) alors que la loi sur la transition énergétique vient d’être votée. Une transition énergétique qui ne semble pas s’appliquer à cette entreprise publique en dehors des nos frontières.
EDF est le premier producteur d’électricité nucléaire au monde, défendant l’énergie atomique comme le « pivot d’une production d’électricité compétitive, sûre et sans CO2. »
Ce que EDF se garde bien de souligner, c’est qu’il investit dans le charbon, en particulier en Europe de l’Est. Or, ce combustible est un gros émetteur de CO2. Dans ses communiqués et ses rapports annuels, l’entreprise range la plupart du temps ses centrales à charbon sous l’appellation générale de « centrales thermique », En France, EDF gère encore plusieurs centrales à charbon dont certaines fermeront dans les prochaines années parce qu’elles ne respectent pas les nouvelles normes européennes. C’est surtout en Pologne que EDF mise sur le charbon. Le groupe français y exploite notamment la centrale de Rybnik, qui fonctionne intégralement au charbon avec une puissance équivalente à la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim.
EDF vend ses nouvelles centrales à charbon comme les plus propres mais elles produisent certes plus d’électricité avec moins de charbon, mais continuent d’émettre de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Délocaliser sa pollution, c'est tout le concept du pollueur non payeur, tout en valorisant son image, très fort...
Nous avançons vers une transition énergétique locale, qui se moque bien des enjeux européens et mondiaux.
Une stratégie qui pose la question du rôle de l’Etat français (actionnaire à 84%) alors que la loi sur la transition énergétique vient d’être votée. Une transition énergétique qui ne semble pas s’appliquer à cette entreprise publique en dehors des nos frontières.
EDF est le premier producteur d’électricité nucléaire au monde, défendant l’énergie atomique comme le « pivot d’une production d’électricité compétitive, sûre et sans CO2. »
Ce que EDF se garde bien de souligner, c’est qu’il investit dans le charbon, en particulier en Europe de l’Est. Or, ce combustible est un gros émetteur de CO2. Dans ses communiqués et ses rapports annuels, l’entreprise range la plupart du temps ses centrales à charbon sous l’appellation générale de « centrales thermique », En France, EDF gère encore plusieurs centrales à charbon dont certaines fermeront dans les prochaines années parce qu’elles ne respectent pas les nouvelles normes européennes. C’est surtout en Pologne que EDF mise sur le charbon. Le groupe français y exploite notamment la centrale de Rybnik, qui fonctionne intégralement au charbon avec une puissance équivalente à la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim.
EDF vend ses nouvelles centrales à charbon comme les plus propres mais elles produisent certes plus d’électricité avec moins de charbon, mais continuent d’émettre de grandes quantités de CO2 dans l’atmosphère. Délocaliser sa pollution, c'est tout le concept du pollueur non payeur, tout en valorisant son image, très fort...
Nous avançons vers une transition énergétique locale, qui se moque bien des enjeux européens et mondiaux.
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Déchets de chantiers : le Département dit STOP !
Dernière demande en date auprès de la Préfecture de la Seine-et-Marne : le projet d’installation de stockage de déchets inertes (ISDI) «Fontaine de Brie» à Moussy-le-Neuf, déposé par la société ECT, qui prévoit un stockage maximal de 6 425 800 tonnes de déchets de chantier sur une période de 7 ans !
Face à cette multiplication de demandes visant à prendre de court la mise en œuvre du PREDEC (programmée pour le 1er semestre 2015), le Département de Seine-et-Marne demande de toute urgence au Préfet de Région un moratoire pour toutes nouvelles autorisations de création ou d’extension de capacités de stockage des déchets inertes en Seine-et-Marne.
Pour le Sénateur et Président du Département de Seine-et-Marne, Vincent Eblé, cette nouvelle demande de la société ECT n’est pas acceptable : « ce projet démesuré ne respecte pas les principes du projet de PREDEC adopté par la Région et le Département. Il ne répond à aucun besoin identifié en termes de capacité seine-et-marnaise et ne fait qu’accentuer le déséquilibre déjà immense avec les autres départements de la Grand-Couronne.»
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