Biodiversité




Loi Biodiversité au Sénat (2e lecture) - mercredi 04 mai 2016
Les nouveaux outils qu’étaient les zones prioritaires pour la biodiversité, destinées à mettre en œuvre dans une zone définie des pratiques favorables à certaines espèces menacées (art. 34),  et les espaces de continuités écologiques, permettant d’inscrire la trame verte et bleue dans les plans locaux d’urbanisme (art. 36 quater), sont purement et simplement supprimés. Pour plus de précisions, allez sur le dossier législatif en ligne sur le site du Sénat, ICI >>


La biodiversité se dégrade : un état des lieux inquiétant
Environ 1,8 million d’espèces animales et végétales différentes ont été décrites à la surface de la planète et ce long travail de recensement de l’existant est loin d’être terminé. La communauté scientifique estime que la moitié des espèces vivantes que nous connaissons pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Cette érosion accélérée de la biodiversité n’est pas naturelle : elle est liée quasi exclusivement aux activités humaines.

Que dit le projet de loi ?

Annoncé par le Président de la République dès 2012, ce texte est aujourd’hui porté au Gouvernement, par la Ministre de l’écologie Ségolène Royal, et au Sénat, par le sénateur Jérôme Bignon (LR). Avec un espace maritime de 11 millions de km2 et ses territoires d’outre-mer, la France dispose d’une des plus grandes diversités animales et végétales du monde. Le projet de loi « reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » s’attache à renouveler la définition et la vision de la biodiversité ainsi que les moyens d’action pour sa protection, avec notamment l’introduction du principe de solidarité écologique entre les territoires.

Deux mesures clefs du projet de loi :

1 - La création de l’Agence française de la biodiversité, qui devrait voir le jour dès 2016. Elle deviendra l’unique interlocuteur des différents acteurs de la biodiversité : associations, entreprises ou collectivités locales. D’une dotation de 226 millions d’euros et composée de 1 200 agents, elle regroupera l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), l’Établissement public des parcs nationaux, l’Agence des aires marines protégées et le groupement d’intérêt public "Atelier technique des espaces naturels ».

2 - Le texte offre enfin un cadre juridique clair à la recherche et au développement sur le territoire français, portant notamment sur le thème de la génétique. Les acteurs publics voient leurs procédures simplifiées quant à leur action en faveur de la préservation de l’environnement, plaçant ainsi l’Etat et les collectivités au premier plan de cette reconquête de la biodiversité.


Une consultation citoyenne est lancée à l’initiative de Joël Labbé en collaboration avec le rapporteur du texte au Sénat Jérôme Bignon sur le site Parlement & Citoyens, ici >>
Le projet de loi sera examiné en séance publique au Sénat à partir du 19 janvier.

Entre le 21 décembre et le 18 janvier, chacun d’entre vous est invité à participer à cette nouvelle consultation et contribuer à l’élaboration du texte de loi.

Vous avez maintenant la possibilité de faire entendre votre voix alors n’attendez plus et CONTRIBUEZ , ici >> !



Extrait de l’édito de Liliane Pays, Présidente de Natureparif

"Ce Diagnostic réalisé par Natureparif à la demande de la Région Île-de-France dresse non seulement un état des lieux complet des différents milieux (humides, forestiers, ouverts), mais s’attarde aussi sur le «cas particulier du cœur d’agglomération», enjeu fort des prochaines années.

Ce territoire, qui regroupe Paris et sa petite couronne, constitue un défi pour la préservation voire la restauration de la diversité biologique tant les conditions sont dégradées : imperméabilisation des sols, faible disponibilité en espace, sols secs et pollués.... la pression anthropique n’a ici jamais été aussi forte. Celle-ci se ressent également au-delà du cœur d’agglomération, dans les départements de la grande couronne.
C’est ici que se situe le berceau de l’activité agricole francilienne, laquelle a été profondément bouleversée au cours du dernier demi-siècle avec l’arrivée de l’agriculture intensive. Grosse utilisatrice de pesticides et autres intrants, celle-ci a aussi favorisé l’apparition des grandes exploitations et leur corollaire, la monoculture. Avec pour conséquences aujourd’hui, l’uniformisation des communautés d’espèces dans les milieux agricoles."

Un document très intéressant et instructif que vous pouvez retrouver sur www.naturparif.fr - ou ici >> 




Attendu depuis 2010, le document de référence concernant les Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) vient d'être publié.

Ce guide offre des recommandations aux acteurs territoriaux afin d’élaborer leur propre Atlas de la Biodiversité : un atlas qui servira aux élus, aux services communaux, aux acteurs socio-professionnels et aux habitants !

Donner des pistes, des recommandations, rappeler des points à ne pas oublier, c’est un outil pertinent puisque bien connaître la biodiversité localement est essentiel pour assurer la transition écologique de nos territoires. (300 communes s'y sont déjà engagées depuis 2010)


Consultez / Téléchargez le Guide ABC, ici >>

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