La loi oblige les entreprises de BTP à faire recycler leurs
déchets dangereux. Une sous-traitance coûteuse certes mais indispensable pour la préservation de notre environnement. Bon plan pour des malfaiteurs qui proposaient de s'en charger à prix cassés, mais qui au lieu de les décontaminer, les enfouissaient, parfois contaminés par de l'amiante, sur des terres agricoles de la Plaine de
France, à 20 km au nord-est de Paris.
Pour gérer ce réseau d'enfouissement illégal de déchets toxiques, la bande avait recours à diverses combines. Une entreprise qui leur donnait une façade légale, RTR Environnement. Des achats fonciers douteux, comme celui de ce terrain situé en zone inondable à Villeparisis où les malfaiteurs ont déversé pendant des mois des tombereaux de déchets toxiques.
Sur ce petit coin de terre entre deux bretelles d'autoroutes, on peut encore observer le panneau siglé au nom de l'entreprise RTR.
Pour gérer ce réseau d'enfouissement illégal de déchets toxiques, la bande avait recours à diverses combines. Une entreprise qui leur donnait une façade légale, RTR Environnement. Des achats fonciers douteux, comme celui de ce terrain situé en zone inondable à Villeparisis où les malfaiteurs ont déversé pendant des mois des tombereaux de déchets toxiques.
Sur ce petit coin de terre entre deux bretelles d'autoroutes, on peut encore observer le panneau siglé au nom de l'entreprise RTR.
A la vue de cette image (source: Jessica Lopez Escure - AFP) Il est clair que le "Portail"
de cette entreprise transpire le sérieux et la compétence (avec une adresse
gmail en plus, très Pro...)
C’est le ballet de
camions charriant les matières polluées qui a mis la puce à l’oreille à une association
locale, l’Adenca. Comme quoi, les associations ne compte pas pour des prunes
(voir notre article et le commentaire de "Coralie" sur "Transition énergétique : les ministres ont reçu leur lettre de cadrage 2014 !"
Une question taraude toutefois l'équipe de "Sénart Citoyens", les élus locaux ils sont ou sur ces problématiques ? Des autorisations sont elles accordées, ou chacun fait comme il veut ? Cet exemple sur Villeparisis illustre bien un manque de vigilance et de présence sur le terrain.
Nous ouvrons le débats, et reviendrons bientôt vers vous avec un dossier complet consacré à ce sujet dans le n°1 de Sénart Citoyens - Le Mag, prochainement en ligne.
Une question taraude toutefois l'équipe de "Sénart Citoyens", les élus locaux ils sont ou sur ces problématiques ? Des autorisations sont elles accordées, ou chacun fait comme il veut ? Cet exemple sur Villeparisis illustre bien un manque de vigilance et de présence sur le terrain.
Nous ouvrons le débats, et reviendrons bientôt vers vous avec un dossier complet consacré à ce sujet dans le n°1 de Sénart Citoyens - Le Mag, prochainement en ligne.
Même entreprise, même soupçon à Roissy-en-Brie sur 5 ha (le Parisien de ce matin)
RépondreSupprimerSi ça se trouve, ce n'est qu'un début...
Une question me vient à l'esprit, qui va payer le dépollution de ces sites si l'infraction est avéré ?
Nous allons creuser le sujet par curiosité, mais si un lecteur à des infos, elles sont les bienvenues !
Typique des entrepreneurs qui font des chantiers de dépollution au rabais. Sans bons de suivis de déchets les responsables de projets, Maîtres d'ouvrages et autres propriétaires des terrains risques de lourdes peines. Mais bon, avant que l'on retrace l'origine... Qui va payer la remise en état? Le contribuable comme toujours.
RépondreSupprimerDes tonnes de déchets sous des champs de patates, aux portes de Paris
RépondreSupprimerUne équipe de "Complément d’enquête" s’est rendue en Seine-et-Marne, sur des terres agricoles polluées par des déchets du BTP
Voir la vidéo sur Francetvinfo : http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-des-tonnes-de-dechets-sous-des-champs-de-patates-aux-portes-de-paris_595119.html
Il faut faire marcher les petits producteurs, Bouygues, Vinci, ect.
RépondreSupprimerNous pouvons intervenir : Site Internet:: www.arp-credit-manager.com
RépondreSupprimer