On nous raconte des salades !

Les résultats préoccupants de « EXPPERT 5: des pesticides interdits ou suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE) dans des salades » montrent la nécessité d’appliquer au plus vite les décisions prises dans le cadre du Règlement européen sur les pesticides et lors de la Stratégie Nationale sur les PE.

Afin de montrer l’urgence d’une action préventive forte dans ce domaine des PE, ces substances qui menacent le développement du fœtus et du jeune enfant même à faibles doses, Générations Futures a décidé de réaliser une série de plusieurs rapports basés sur des analyses fouillées montrant l’omniprésence de nombreux  pesticides PE dans notre environnement engendrant une exposition importante de la population.

Extrait:
"Résultats : de nombreux PE. 31 échantillons de salade ont été achetés dans des supermarchés de l’Oise et de la Somme (Picardie) entre le 28 mai et le 21 juillet 2015. Ce nombre d’échantillons est supérieur au seuil de représentativité de 30 habituellement utilisé par la DGCCRF. Ci-dessous quelques données synthétiques complétées plus loin dans le rapport.

Les salades testées contiennent en moyenne presque 4 résidus de pesticides chacune.
Sur les 31 échantillons analysés, 80,65% contiennent au moins un résidu de pesticide (25/31) – et ce même sans prendre en compte les résidus de bromure de méthyl.
En moyenne, les échantillons testés contiennent chacun plus de 2 résidus de pesticides PE (2,09) !
67,74% des échantillons contiennent au moins un résidu de pesticide PE! (21 /31).
Parmi les 10 matières actives les plus fréquemment retrouvées, 7 sont suspectés d’être des PE.
Des produits interdits. 5 échantillons (16,13%) contiennent 1 ou plusieurs substances actives interdites (2 échantillons soit 6,45%) ou interdites d’usage sur salade en France (3 échantillons soit 9,67%), un de ces 3 échantillons contenant même 2 substances interdites d’usage sur salade en France (mandipropamid et imidaclopride) !" 

2 commentaires:

  1. Pour exemple, une laitue présente un taux moyen de pesticides perturbateurs endocriniens de 1300 microgrammes par Kilo, ce qui représente 40 fois plus que le montant d'une pilule contraceptive.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sans oublier la DDT, interdit en France depuis 1971 et cancérigène, est présenté dans 6,45% des salades et 9,67% contiennent des molécules chimiques spécifiquement interdites pour traiter les salades, comme l'imidaclopride, un neurotoxique accusé de tuer les abeilles.

      Supprimer