ECT - Combs la Ville-Moissy cramayel, ou la promenade sur une décharge.


C'est en millions de tonnes que se chiffrent les déchets dits inertes, de construction et de démolition. Mais en l'absence de contrôles précis lors de l'enfouissement, le risque de pollution est problématique.
En France, une partie des déchets - normalement non valorisables - est encore "stockée" en centre d'enfouissement. Par exemple, les déchets de construction et de démolition, sont enfouis sur des centres dits CSDU de classe 3.
Considérés comme inertes dès lors que les ferrailles et divers déchets résiduels ont été séparés, ces déchets sont stockés sans membranes géotextiles à l'inverse des centres de stockage de déchets ménagers par exemple.
Problème, dans ces conditions les lixiviats sont susceptibles de concentrer des polluants et en l'absence de contrôles réels et réguliers à l'entrée des centres d'enfouissement, des terres issues de sites potentiellement polluées peuvent être ensevelies concentrant alors sur une zone restreinte divers hydrocarbures et métaux lourds. Un risque sanitaire qui devient d'autant plus important qu'après exploitation du site, l'étalement de terre végétale sur une épaisseur de seulement quelques mètres autorise végétalisation et même le retour des cultures agricoles au dessus des déchets © Actu-Environnement (comme prévu à Moissy en 2014)

Sur le site Internet www.groupe-ect.com l'image est idyllique prônant des valeurs tel que "ECT inscrit sa croissance dans une stratégie de développement durable : son savoir-faire concilie le respect de la réglementation environnementale avec la prise en compte des besoins spécifiques de ses clients et partenaires en plaçant la protection de l’environnement au cœur de ses préoccupations" certification ISO 14001 à l'appui et pour terminer "Rigueur et vigilance sont les maîtres mots de notre Groupe pour garantir la protection de l'environnement"
Mais la réalité des choses sur le site de Moissy Cramayel (comme sur beaucoup d'autres sites ECT en île-de-France et ailleurs)  ne colle pas avec le plan communication du groupe.

Les quelques prises de vues ci-dessous, réalisées sur le site de Moissy Cramayel en empruntant simplement le "Chemin d'Egrenay" ouvert au public depuis septembre 2010, ou la route communale dite du canton, également public laissent perplexe... A vous de juger.





Les matériaux soit disant inertes, commencent à réagir... Et nous c'est quand ?
Si vous regardez sur le site Internet ECT "Les matériaux interdits sur nos sites" et ce que quiconque peut observer sur une simple promenade... Il y a de quoi se poser des questions.
Ci-dessous le site Internet ECT : 
www.groupe-ect.com

Résultat...
Et on continu jusqu'en 2016... 


Plus d'infos / liens
Arrêté préfectoral 2010/DDT/SEPR n° 438 >> Cliquez ici
Arrêté préfectoral n° 07 MEDAD 063 >> Cliquez ici
Arrêté préfectoral n° 2012/DDT/SEPR/64 >> cliquez ici


Ci-dessous, extrait de l'article du Conseil Général de Seine et Marne : Nouvelle extension de décharge en Seine-et-Marne : la majorité départementale dit stop !
"Les dommages sanitaires et environnementaux subis par le Seine-et-Marne sont irrémédiables : diminution des surfaces agricoles, dégradation du paysage et du cadre de vie, destruction de milieux naturels, impacts sur la qualité et le régime des eaux, pollution par les transports… et risque de pollution par les déchets déposés, dont la nature n’est absolument pas contrôlée. Cette situation suscite de vives inquiétudes de la part des populations riveraines et des associations locales, qui sont plus que jamais mobilisées." Pour lire la totalité de l'article >> Cliquez iciLe 18-06-2014
Petit complément à notre article pour répondre à notre lecteur, Gilbert sur son interrogation quant à la compatibilité de ce site sur/ou à proximité d'une zone sensible de la nappe phréatique de Champigny.
La carte ci-dessous parle d'elle même...

































Source : AQUI' Brie,
Plus d'info sur >> http://www.aquibrie.fr/content/pollutions_liens_soutsup_detaille.pdf


Le 17-09-2014


Depuis le samedi 13 septembre, les riverains du quartier de Jatteau à Moissy-Cramayel ont eu le plaisir de découvrir l'ouverture de leur soit disant ISDI ou "Installations de stockage de déchets inertes" : le samedi !

Un grand merci à ECT, Madame Line Magne, Maire de Moissy-Cramayel, M. Guy Geoffroy, Maire de Combs-la-Ville (Président des Eco Maire de France) car le site est multi-communes (mais les nuisances sont 100% sur Moissy  de part l'accès au site) et à notre nouveau Préfet; Jean-Luc Marx pour ce réveil matinal >> suite




Pour mieux comprendre l'ampleur du sujet, regardez le documentaire France 2 - "La Seine-et-Marne ne veut plus être seule à gérer les déchets de la région parisienne" ici >>

38 commentaires:

  1. Arboretum cache misère on l'appelle à Combs.
    De toutes façon les responsables de cela n'y mettent jamais les pieds et ne subissent pas non plus les nuisances des camions. Ils s'en moquent et surtout ça rapporte beaucoup d'argent (dans les 10 € le m3 m'a t’on dit)

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    1. Bonsoir Gilles,
      Merci pour votre commentaire, les nuisances routières ne sont effectivement jamais prises en compte pour l'exploitation de ce type de site, ECT fait ce qu'il veut (ouverture le samedi, la nuit, par période) mais si nous, Citoyens ne dénonçons pas ces pratiques, c'est la porte ouverte à tous les débordements comme cela ce passe au nord-est de la Seine et Marne.
      A 500 mètres du futur Eco-quartier de Moissy, la cohabitation n'est pas vraiment en phase avec l'approche "Green" de la commune.

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    2. Gilles, sur la base d'un tarif ECT assez ancien (1er mars 2008) et disponible sur Internet ils sont pour le site de Moissy :
      - 4,50 euros HT/m3 pour des terres inertes
      - 7,75 euros HT/m3 pour les blocs
      si l'on se tient aux matériaux autorisés sur le site.
      Et nous doutons que les tarifs est étés revus à la baisse depuis...
      Cela nous donne tout de même pour un apport moyen à 6 euros et pour 3 000 000 de m3, la modique somme de 18 000 000 d'euros.
      A méditer...

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  2. Jean-pierre Moissy les Hauldres31 octobre 2013 à 23:07

    C'est scandaleux de voir cela à proximité de nos habitations. j'habite en face aux hauldres, et j'observe ça depuis des années mais jamais je ne m'étais aventuré sur cet endroit. De loin, ont ne se rend compte de rien, que des camions qui deversent toute la journée mais si vous vous approchez un peu on peu distinguer des contenus trēs divers d'un camion à l'autre, mais tous cela est autorisé ?
    Si oui, je le repette c'est Scandaleux .

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  3. Votre département est la convoitise de beaucoup de spéculations et d'opérations pas très claires sur ce sujet, et je sait de quoi je parle. Des enjeux financiers importants tournent autours de cela. Et la,méfiance...

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    1. Mais quelles sont les implications et intérêts des communes et élus locaux sur ces sujets ? pouvez vous nous en dire plus ?

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    2. Désolé, mais je ne peut pas en dire plus pour le moment.

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  4. ECOTAXE, sujet chaud actuellement, mais quand est-il des milliers de camions qui sillonnent l’île de France transportant des déchets inertes ou pas. Car leurs impacts est double à mon avis (transport + déchets) il y aurait pas une taxe pollueur x2 à développer ?

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    1. Pour le site de Moissy-combs, seront concernés les camions qui empruntent la N104 (réseau taxable) mais ils feront comme les autres, ils utiliseront les réseaux secondaires non taxés.
      La circulation en Île de France et ailleurs risque de ce compliquer en 2014 (si la réforme passe)
      Quant à une taxe pollueur/payeur, car nous sommes effectivement au cœur du sujet, les volontés politiques ne sont pas au rendez-vous et les lobbys du secteur sont incontournables.

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  5. Première image, c'est à "l’âge de pierre" (c'est la cas de la dire) de la revalorisation

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  6. Ce type d'installation (ISDI) c'est une mine d'or pour les exploitants et ils se foutent de l'impact sur l'environnement. C'est le business d'abord.

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    1. La non-nocivité des déchets inertes, parlons en !
      Constitués de béton et autres résidus du BTP, sait-on comment sont organisés les contrôles à l'entrée des sites d'enfouissement ?
      Ils consistent uniquement pour les employés du site à demander oralement, à certains chauffeurs se présentant à l'entrée quelle est la nature des déchets qu'ils transportent et si cela correspond aux documents préalables fournis par les industriels (et c'est toujours le cas...)
      Ca passe et c'est tout.
      Nous sommes loins des "contrôles rigoureux et systématiques" notés sur les chartes de bonnes conduites des exploitants !

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  7. Jean-pierre Moissy les Hauldres18 janvier 2014 à 20:41

    C'est une sitation compliqué que ce site de moissy / Combs
    Voir l'historique et autres tumultes. Aujoud'hui ECT fait ce qu'il veut, tout le monde ferme les yeux .
    (ou détourne le regard, c'est plus facile, on étaient pas au courant, on à rien vu, ect...)
    Bref, on laisse pourrir la situation en attendant de savoir qui récupérera le pot de pu au prochaines municipales car des questions restent en suspend, la rétrocession et entretien du site notement..

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  8. Pourquoi ces installations ne sont pas soumise à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) ??

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    1. La solution pour réduire ces déchets de bâtiment (73% des déchets produits en France) existe !
      Les faire entrer dans la filière Responsabilité Elargie du Producteur - REP (principe pollueur-payeur)
      Mais les puissants lobbies du BTP sont à l'oeuvre. Aurons nous un jour un/une ministre de l'écologie capable de se faire entendre ?
      Capable d'imposer l'intérêt collectif comme ligne de conduite et mettre un frein sur les demi-mesures qui ne font que compliquer choses, les décrets orphelins etc...

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  9. Bertrand Jourdain11 juin 2014 à 23:58

    ECT annonce sur son site Internet un remblais de plus de 1 500 000 m3 depuis 2010 à Moissy.
    Ce qui nous donne une fourchette d'environ 3 000 000 m3 depuis 2006, cela représente combien de camions, de nuisances, et de pollutions diverses ?
    Sans oublier un bilan carbone pour la commune qu'il ne faudrait mieux pas calculer.

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    1. Bonsoir Bertrand, beaucoup de questions pertinentes ces derniers temps sur ECT, dommage que nos élus et notre préfet n'est pas autant approfondis les impacts et nuisances de ce type d'installation ! mais peut être habitent-il trop loin de tout cela ?
      Pour le volume de camions liés à ce site, nous avions réalisé une petite estimation qui donne cela :
      3 000 000 de m3 (fourchette basse pour ce site depuis 2006) représente 150 000 camions (base environ 20 m3, et des camions bien plus petits et sachant que les 3 essieux sont maintenant autorisés avec des volumes bien plus importants) mais nous sommes en train d'effectuer des comptages et mesures bien plus précises, à très bientôt et pour vous tenir informé de notre actu, inscrivez vous à la news dans le menu à droite.

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  10. Et la nappe phréatique de Champigny sur laquelle cette verrue implantée et qui alimente tout de même 76% de l'eau potable des Seine et marnais, quelqu'un y à pensé ?
    Ou ce n'est pas grave, dans tous les cas ce sont les consomateurs qui pairont la dépollution de leur eau potable.

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    1. Merci Gilbert pour votre commentaire, et pour répondre à votre question, nous avons complété notre fin d'article par une carte sur laquelle nous avions planché l'année dernière et qui nous à amené à nous interroger sur les études des sols réalisées avant validation de ce type d'installation ? Le préfet à donné son autorisation, donc tout est clean... A vous de juger.

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    2. La plupart des habitants du secteur et alentours ne connaissent même pas l"existence ne cette nappe phréatique en encore moins son importance au niveau de l'ile de france. Tout ce qu'ils voient c'est la facture d'eau qui augmente sans cesse mais sans savoir pourquoi ! et cette installation en fait ou en fera partie a plus ou moins long terme. Nos politiques, qui parlent de "Durabililité" à n"en plus finir et qui ne savent pas trop par quel bout la prendre feraient bien de revenir au bases de celle-ci. Je ne vois que de la rentaDurabilité qui ne nous mèneras pas bien loin (une fin de mandat voir un peu plus si tout va bien) ça vole pas bien haut tout ça...

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  11. Sur le panneau, dernière photo, il y a inscrit "Reconstitution d'une surface agricole en terrasses"
    On rêve ! comment peut-on imaginer faire repousser quelque sur un tel tas de saloperie. C'est vraiment n'importe quoi...

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    1. Tony, Combs la ville7 février 2015 à 16:28

      Complètement d'accord, nous sommes en plein délire marketing et d'image "les héros de la revalorisation"
      C'est effectivement n'importe quoi

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    2. Sylvette (Brie)10 mars 2015 à 23:43

      Allez faire une promenade sur le chemin d'egrenay un samedi matin, et vous pourrez constater l'incroyable manipulation sur la gestion de cet espace. C'est un scandale de promouvoir une décharge comme lieu de randonné et préservation de la biodiversité !!! Le message sera transmit à tous les randonneurs de seine et marne, et je le répète, végétalisé ou pas cet endroit et un scandale à éviter !!!

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  12. Renaud DeGreve (CNE)16 mars 2015 à 22:44

    Attention ! car si les déchets issus du bâtiment sont considérés comme « inertes », ils ne sont pas inoffensifs, ils peuvent contenir en petite quantité des Benzène, toluène, éthylbenzène, xylènes, Byphényls, Hydrocarbures et j’en passe…
    Et multiplié en millions de m3, c’est une autre histoire !

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  13. Nous rejoignons vos propos Renaud. Nous avons constaté sur cet espace public "le chemin d'egrenay" depuis maintenant plusieurs années un phénomène étrange : l'absence quasi totale d'insectes volants, et pas d'oiseaux non plus ? Emissions de COV ou autres ? Si un lecteur à des pistes ou des éclaircissements, ils sont les bienvenus.

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    1. Emissions polluantes et COV, infos d'un contributeur "Sénart Citoyens" Merci à "Seb"
      "Pour info, un arrêté de la ministre de l'Ecologie, publié le 26 décembre, modifie l'arrêté du 31 janvier 2008 relatif à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets, dite déclaration "Gerep".
      La déclaration Gerep concerne désormais les installations de stockage de déchets inertes, qui relèvent depuis peu de la législation des installations classées (ICPE). A compter du 1er janvier 2016, et devront transmettre certaines données qui leur sont spécifiques via Gerep.
      Pour rappel, les données collectées via le site Gerep permettent d'alimenter le registre national des émissions polluantes "Irep" destiné à l'information du grand public.
      C’est plutôt une bonne nouvelle si tout le monde joue le jeux !!
      Nota: c'est un vieux sujet, tout les professionnels du secteur savent que leurs installations ne sont pas si "Inertes" que ça. Mais tant que cela ne doit pas être justifié et/ou pas controlé, ont s'en moque.."

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  14. #lesfortificationsdesenart24 mars 2015 à 23:31

    de gauche ou de droite vos élus locaux et régionaux sont vendus au grand Paris
    bon courage pour les 10 années a venir

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    1. Nous attendons des actions fortes, des prises de positions et un véritable équilibre territorial
      Le Grand Paris ne peu pas être une réponse à tout

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  15. certes le Grand Paris ne peux pas être une réponse a tout, mais en tout cas il en fait plier plus d'un quitte a en perdre son bon sens notamment en matière d'environnement...

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  16. Triste nouvelle à lire l'article du Parisien du 28 juin, le traffic routier lié à l'exploitation de ce site vient de faire sa première victime.
    http://www.leparisien.fr/moissy-cramayel-77550/moissy-cramayel-la-famille-d-un-cycliste-tue-accidentellement-reagit-28-06-2015-4900779.php
    Toutes nos condoléances à la famille
    L'équipe de Sénart Citoyens

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    1. Pas étonnant, les camions qui entrent et sortent de ce site ne respectent rien !
      Ni priorité, ni limitations de vitesse, perdent des blocs de gravats sur leurs parcours
      C'est n'importe quoi et la commune ferme les yeux, ils ramassent et c'est tout
      Mais la c'est plus grave, a suivre

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    2. Oui et ECT à sa part de responsabilité dans cette histoire. La voie d'accès à cette installation qui donne sur la D57 leur est "strictement réservé" c'est inscrit en grande dimension à l'entrée de cette voie et ils doivent veiller au bon entretien de celle-ci comme notifié sur l'arrêté préfectoral ainsi que le nettoyage des voies menants au site. La commune n'est pas très claire non plus sur la gestion de cette voie (débroussaillage vite fait au lendemain du drame ...) c'est un peu limite

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  17. ECT Moissy, Historique et folklore 2010 !
    Le Parisien - Seine-et-Marne Sud - MOISSY-CRAMAYEL
    Le chantier de l’arboretum bloqué
    Marine Legrand | 21.05.2010, 07h00
    La polémique couve sous les hautes buttes de terre de la zone d’activités de Chanteloup, à Moissy-Cramayel. Sous les milliers de tonnes de remblais entassées par la société Enviro Conseil Travaux (ECT), un arboretum doit être aménagé, futur lieu de promenade botanique. « Mais vu le litige qui en train d’enfler, il n’est pas près de voir le jour », prévient Christian Barthe, directeur des établissements Siméon qui exploitent le terrain appartenant au spécialiste hippique Didier Van Themsche.
    Depuis hier, le conflit s’est durci. Le propriétaire bloque l’entrée des camions — jusqu’à 1000 par jour — avec des engins agricoles garés en travers de la voie d’accès. « Et ça continuera tant qu’il n’y aura pas de résolution judiciaire. C’est chez moi, ici! » lance Didier Van Themsche. ECT avait signé avec le propriétaire une convention l’autorisant à déposer jusqu’à 2 millions de mètres cubes de remblais. Un arrêté préfectoral a prolongé cette autorisation jusqu’à fin octobre 2010 et augmenté la capacité de stockage jusqu’à près de 4 millions de mètres cubes. « Sans jamais demander l’avis du propriétaire et sans jamais qu’ECT ne verse les redevances correspondant », s’insurge Christian Barthe. Aujourd’hui, près de 3,8 millions de mètres cubes seraient entreposés. « Je vous laisse calculer le manque à gagner pour le propriétaire… C’est une histoire de fou que tout le monde a tue jusqu’à présent. »
    Il est normal qu’ECT n’ait pas demandé l’avis du propriétaire pour continuer à déposer du remblais : « Il s’agit d’une prorogation de l’autorisation préfectorale. L’autorisation du propriétaire n’est donc pas requise », justifie Me Philippe de la Giraudière, l’avocat de l’entreprise. Quant aux redevances, « ECT les a toujours payées », mais Me de la Giraudière reconnaît qu’il existe « un différend sur le prix du mètre cube ». Selon lui, « Didier Van Themsche espère sortir de sa liquidation judiciaire au moyen de ces redevances. Il voudrait faire combler son déficit par ECT, qui n’y est pour rien. »
    Des tentatives de médiation ont eu lieu ces derniers mois entre ECT, le propriétaire, le maire de Moissy et le liquidateur judiciaire de Didier Van Themsche. En vain. « Nous avions déposé un recours gracieux auprès du préfet pour qu’il annule son arrêté, indique Christian Barthe. Il ne nous a pas répondu. C’est pourquoi je viens de demander au liquidateur d’ouvrir toutes les procédures judiciaires nécessaires. A savoir un recours en civil contre la convention liant le propriétaire et ECT, et un référé au tribunal administratif contre l’arrêté préfectoral. »
    En attendant le déblocage du site de Moissy, ECT demande aux camions de décharger leurs déchets sur ses autres buttes de remblais, 600 m plus loin, à Combs-la-Ville

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  18. ECT - COMBS-LA-VILLE/ MOISSY CRAMAYEL
    Pour info, la première réunion 2016 du CoDERST (Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques se tiendra le jeudi 14 janvier 2016 en préfecture à Melun sur l'ordre du jour Projet d’arrêté préfectoral de prescriptions complémentaires visant à proroger jusqu’au 31 décembre 2018 la durée d’exploitation de l’Installation de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) autorisée par l’arrêté préfectoral du 28 février 2012.
    Malheureusement pour la Seine et Marne, ce fameux CoDERST qui doit communiquer sur www.seine-et-marne.gouv.fr est vide et sans actualité depuis juin 2013 ? Manque d’effectif ou manque de transparence ?

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  19. je me méfie de la nature réelle de ces déchets dits inertes, sont-ils pour autant inoffensifs ? Qui est chargé de contrôler leur neutralité ? Sachant que des centaines de milliers de mètres cubes y sont déversés, qu'est ce qui empêchera des débris nocifs d'être mêlés, volontairement ou pas, aux autres déchets inertes comme des parpaings ou de la brique ? Il suffirait alors d'une bonne averse pour que d'éventuelles particules toxiques, embarquées par la pluie, infiltrent la nappe phréatique

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  20. Gilles de Environnement455 juin 2016 à 17:30

    C'est scandaleux ce qui ce passe sur ces communes, comment un préfet et les élus locaux peuvent-ils valider la continuité de cette installation ? (12/2018 si j'ai bien compris votre article récent) Habitent-ils sur la commune ou en déconnexion totale ? (ou peut-être qu'ils s'en moquent, dans ce cas c'est plus grave)
    vous avez notre soutient et vous apportons notre réseau de com local. Ne lâchez rien et bravo pour vos actions

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    1. Catherine Overmeers9 novembre 2016 à 00:06

      Scandaleux effectivement Gilles, mais aujourd'hui c'est l'entreprise (ECT) qui pacte directement avec le Conseil Départemental moyennant finances, et la c'est plus grave. Exit le Préfet, exit le Citoyen, nous sommes sur de la petite cuisine entre amis sous couvert des lobbys du Grand Paris dont nos élus sont sous tutelle c'est assez clair.

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  21. Souvenir http://www.leparisien.fr/moissy-cramayel-77550/moissy-cramayel-la-famille-d-un-cycliste-tue-accidentellement-reagit-28-06-2015-4900779.php

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