Pas de contrôles = pas de problèmes

Incompréhensible !


Quelques jours après un sévère épisode de pollution de l’air aux particules au-dessus de l’Ile-de-France, le ministère du développement durable rabote significativement la subvention annuelle allouée au réseau régional de mesure de la qualité de l’air. Airparif

Députés et sénateurs reprennent prochainement leurs discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique. Ils mènent aussi l’enquête sur le coût sanitaire des pollutions de l’air et l’efficacité des politiques publiques en la matière. Et après ?

Aussi, le DGEC recommande aux dirigeants des AASQA de prendre des mesures. Déjà, ils peuvent «à titre exceptionnel» utiliser les dotations pour les investissements pour assurer le fonctionnement des réseaux. Ils devront aussi (et surtout) trouver de nouvelles ressources. Les collectivités locales? Mais cela ne fonctionne pas. Les dotations globales de fonctionnement sont partout en baisse. Et en Ile-de-France, c’est désormais la métropole du Grand Paris qui a la compétence de la qualité de l’air (verrouillage implacable...)et cela n’incite pas les départements voisins à ouvrir leur portefeuille. Ce qui est doublement dommage. Car c’est le Grand Paris, présidé par Patrick Devedjian, par ailleurs président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, qui a déjà fermé le robinet à subvention d’Airparif.

Bref, prenez votre souffle car cela va se compliquer dans les prochaines années !

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